Alors que les restaurants ont dû s’adapter à la crise sanitaire en trouvant de nouvelles façons d’atteindre leurs clients, le phénomène des Dark Kitchen pourrait prendre de l’ampleur.  En effet, de nombreux restaurants virtuels ont doublé leur chiffre d’affaires depuis le début de la pandémie, en s’orientant vers de nouvelles méthodes de distribution. Cependant, quel est le concept de ce nouveau type de business ? Quels en sont les avantages ? Et surtout, comment réussir à s’immiscer dans ce modèle florissant ?

 

Une « dark kitchen », c’est quoi ?

 

 

Né aux États-Unis avec l’apparition des plateformes de livraison, le concept de restaurant fantôme est spécialisé uniquement dans le business de la livraison de repas, et ne dispose donc pas de salle où accueillir les clients. Aujourd’hui, on dénombre près de 500 Dark Kitchen en France, mais ce phénomène pourrait rapidement prendre une toute autre ampleur.

En effet, les investisseurs croient fortement en ce nouveau modèle de restauration. Preuve en est : le pionnier français, Taster, a levé 12 millions d’euros depuis sa création en 2017 et son concurrent Dark Kitchen a levé 1 million d’euros début 2020.

 

Un secteur de la restauration qui ne connaît pas la crise

 

 

Cette croissance s’explique par le boom du service de livraison de repas à domicile. En effet, selon une étude menée par le Figaro, l’activité d’Uber Eats a doublé entre le premier trimestre 2019 et le premier trimestre 2020, faisant gagner 3 ans au marché.

Ce service de livraison qui était surtout choisit par les enseignes de restauration rapide est devenu un passage quasi obligé pour tous les restaurateurs souhaitant sauver leur chiffre d’affaires. C’est donc à partir de ce constat que se sont créées ces fameuses Dark Kitchen, c’est-à-dire des restaurants uniquement dédiés à la livraison de repas, sans les contraintes d’un restaurant traditionnel.

 

Mais alors comment mettre en place une Dark Kitchen ?

 

Si les Dark Kitchen sont des restaurants sans salle, il suffit d’une cuisine pour faire partie du club de ces fameux restaurants fantômes. En effet, il suffit d’installer une cuisine et son équipe dans un lieu à forte densité de population, afin d’être visible sur les différentes applications de livraisons telles que Deliveroo ou Uber Eats. De ce fait, pas besoin de miser sur un local flambant neuf ou ayant pignon sur rue, ce qui permet ainsi de réduire drastiquement l’investissement financier nécessaire pour créer son activité. En plus de cela, l’économie se fait également sentir sur la surface du local ainsi que la décoration.

 

Les Dark Kitchen, un effet de mode ou une vraie tendance de fond ?

 

 

Comme évoqué précédemment, la livraison à domicile est encore souvent associée à la restauration rapide, et le concept de Dark Kitchen se voit donc associé à une image de « malbouffe ». En effet, les plateformes de livraison sont généralement sollicitées pour des commandes de burgers, sushis ou encore pizzas, avec des paniers moyens s’élevant aux alentours de 25 euros. Il y a donc tout un travail à faire pour aller vers un positionnement moyen de gamme voire haut de gamme.

Cependant, pour le spécialiste Jean Valfort, fondateur de Dark Kitchen, la perspective de montée en gamme de ce secteur n’est qu’une question de temps. En effet selon lui, le positionnement « fast food » qu’entretiennent aujourd’hui les Dark Kitchen est une réalité à court terme avant l’arrivée à maturité du marché. Avec la crise et la fermeture des restaurants traditionnels, l’envie des consommateurs de consommer de bons plats comme au restaurant se fait ressentir, et l’offre des Dark Kitchen devrait alors s’adapter à cette nouvelle demande. En effet avec la crise, la livraison de repas qui était auparavant un mode de consommation occasionnel est devenu plus habituelle.

Enfin, le secteur des Dark Kitchen est aussi critiqué pour son modèle « déshumanisé » qui ferait de l’ombre à la restauration traditionnelle et la qualité de son service. C’est pour contrer cela que la mise en place d’une communication efficace est dès lors primordiale, afin de faire des Dark Kitchen une véritable expérience consommateur.

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La communication aussi importante que la cuisine pour les Dark Kitchen

 

En effet, les dépenses en marketing digital sont essentielles pour communiquer sur sa Dark Kitchen. Pour compenser l’absence physique d’un véritable établissement et se faire une place parmi les restaurants ayant pignon sur rue, les Dark Kitchen doivent obligatoirement créer une identité digitale forte et tendance afin de créer un sentiment de préférence chez le consommateur. Dès lors, cette identité de marque se doit de vivre sur les réseaux sociaux tels qu’Instagram et Facebook, afin de créer un vrai lien avec les clients et combler l’absence de point de vente physique. La création de contenu digital qualitatif devient donc primordiale pour donner envie aux consommateurs de vous choisir plutôt qu’un autre, et ainsi s’assurer d’excellents avis clients qui attireront l’œil des autres internautes.

 

Au-delà de l’image que renvoie votre Dark Kitchen, la communication digitale autour du restaurant reste primordiale. Il est donc essentiel d’élaborer une stratégie de marketing digitale propre et différenciante afin d’être visible sur Internet le plus justement possible grâce aux réseaux sociaux, Google, ou encore les newsletters… Du développement de l’idée, à l’identité de marque en passant par la communication digitale et la création de contenus, il est nécessaire de prêter attention à chacun de ces points pour se faire sa place dans ce marché qui sera bientôt devenu très concurrentiel.

 

Alors si l’aventure des Dark Kitchen vous séduit et que vous avez besoin d’aide pour mettre en place une communication efficace, vous assurant le succès de votre cuisine, n’hésitez pas à nous contacter pour que l’on puisse échanger ensemble sur votre projet !